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Kaly était un jeune homme d'origine indienne qui avait toujours aimé collectionner des objets. Quand il était enfant, il adorait accumuler des pierres, des coquillages et des jouets, et il passait des heures à trier et à ranger ses trésors dans sa chambre.


Mais au fil des années, cette passion est devenue quelque chose de plus sombre. Kaly a commencé à collectionner tout et n'importe quoi - des journaux, des bouteilles vides, des sacs en plastique - et il ne pouvait pas se résoudre à jeter quoi que ce soit. Sa chambre était remplie de boîtes et de sacs remplis de toutes sortes d'objets, et il avait même commencé à empiler des choses dans les couloirs et les espaces communs de son appartement.


Kaly savait que son comportement était étrange et qu'il devait se débarrasser de certains de ses objets, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Chaque fois qu'il essayait de se débarrasser de quelque chose, il avait l'impression que quelque chose de terrible allait se passer. Il était convaincu que si quelque chose manquait dans sa collection, cela causerait une catastrophe.


Kaly a fini par réaliser qu'il avait des TOC de syllogomanie, une condition qui le faisait accumuler des objets et l'empêchait de s'en débarrasser. Il a commencé à voir un thérapeute et à travailler sur ses TOC, et petit à petit, il a réussi à se débarrasser de certains de ses objets les plus inutiles.


Avec l'aide de son thérapeute, Kaly a appris à se concentrer sur les choses qui étaient vraiment importantes pour lui et à se détacher de la peur qu'il ressentait quand il pensait à jeter quelque chose. Il a appris à trier et à organiser ses objets de manière plus rationnelle, ce qui lui a permis de libérer de l'espace dans son appartement et de se sentir plus en contrôle.


Aujourd'hui, Kaly est toujours un collectionneur passionné, mais il a appris à gérer ses TOC de syllogomanie et à trouver un équilibre sain entre sa passion pour la collecte et son besoin de maintenir un environnement propre et ordonné.



Claire était une femme ambitieuse et déterminée. Elle avait toujours travaillé dur pour réussir dans la vie. Elle était avocate, avait une belle maison et une famille aimante. Tout semblait parfait dans sa vie, mais il y avait quelque chose qui la tourmentait jour après jour : ses tocs.


Les tocs de Claire étaient idéatifs, ce qui signifie qu'elle était obsédée par l'idée d'être parfaite et que tout devait être parfait autour d'elle. Elle avait besoin de tout contrôler et de tout planifier à l'avance pour éviter toute erreur ou toute imperfection.

Cela avait commencé à la fac, où elle passait des heures à relire ses notes et à vérifier chaque détail avant de rendre ses devoirs. Puis, au travail, elle avait besoin que tout soit parfaitement organisé et que rien ne sorte de son plan préétabli. Même à la maison, elle passait des heures à nettoyer et à ranger, ne supportant pas un seul grain de poussière ou une tasse mal rangée.

Cela avait un impact sur sa vie quotidienne et sur ses relations avec les autres. Elle était souvent en retard aux rendez-vous, annulait des projets à la dernière minute, et était devenue de plus en plus isolée. Elle avait peur de montrer ses tocs aux autres de peur d'être jugée ou rejetée.

Un jour, elle a décidé de chercher de l'aide pour surmonter ses tocs. Elle a commencé une thérapie avec un psychologue qui l'a aidée à comprendre les racines de ses tocs et à apprendre à les gérer. Elle a également appris à accepter ses imperfections et à ne pas être si dure avec elle-même.

Avec le temps, Claire a réussi à surmonter ses tocs et a commencé à vivre sa vie d'une manière plus libre et moins rigide. Elle était capable de se détendre et de profiter des choses sans avoir besoin de tout contrôler. Elle a même commencé à apprécier les imprévus de la vie et à les considérer comme une opportunité de grandir et d'apprendre.

Claire a compris qu'elle n'avait pas besoin d'être parfaite pour être heureuse et qu'il était important de trouver un équilibre entre l'ordre et le lâcher-prise. Elle était fière d'elle-même pour avoir surmonté ses tocs et de ne plus être prisonnière de ses pensées obsessionnelles.

Dernière mise à jour : 30 avr. 2023


Il était une fois une petite fille prénommée Lila qui aimait plus que tout sa maman. Depuis qu'elle était toute petite, elle avait une peur panique de la perdre, et cette peur était devenue si forte qu'elle avait développé des comportements obsessionnels compulsifs (TOC). Elle avait besoin de faire des choses de manière répétitive pour se rassurer, pour se dire que sa maman serait toujours là pour elle.


Lila vérifiait sans cesse que sa maman était bien là où elle devait être, qu'elle avait toujours son téléphone portable avec elle, et qu'elle n'était pas en train de s'éloigner d'elle. Elle comptait le nombre de fois où elle disait "Je t'aime" à sa maman, et refaisait les choses dans un ordre précis pour s'assurer que tout irait bien.

Ses parents avaient bien remarqué que quelque chose n'allait pas chez elle, mais ils ne savaient pas quoi faire. Ils avaient essayé de la rassurer en lui disant que tout allait bien se passer, mais cela ne suffisait pas à calmer ses angoisses.


Un jour, Lila découvrit la photographie. Elle aimait regarder les photos que sa maman avait prises, et elle se rendit compte qu'en les prenant elle-même, elle pouvait capturer les moments qu'elle chérissait avec sa maman et les garder pour toujours. Elle commença à photographier tout ce qu'elle aimait, depuis les jolis paysages jusqu'aux moments passés avec sa famille et ses amis.


Au fil du temps, la photographie devint une source de réconfort pour Lila. Elle se rendait compte que les moments qu'elle avait pris en photo étaient toujours là, même si le temps passait. Elle se sentait moins anxieuse, car elle avait une preuve visuelle de ce qui avait été.


Petit à petit, Lila commença à lâcher prise sur ses TOC. Elle réalisait que sa maman était toujours là pour elle, même si elle ne vérifiait pas toutes les cinq minutes qu'elle était bien là où elle devait être. Elle se sentait plus confiante, car elle avait la preuve que les bons moments ne disparaissaient pas.


Et un jour, Lila se rendit compte qu'elle était guérie de ses TOC. Elle avait trouvé une manière de surmonter sa peur de perdre sa maman, et elle avait appris à voir la beauté dans les petits moments de la vie.

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