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Parfois, un événement de la vie, petit ou grand, vient planter une graine dans notre esprit. Un mot de travers. Un geste mal interprété. Un détail qu'on aurait pu oublier, mais qui, avec les TOC, devient une obsession.


On se dit : "Ce n’est rien, passe à autre chose. "Mais l’esprit s’accroche. Rejoue la scène encore et encore. Analyse chaque regard, chaque intonation, chaque silence.

On voudrait laisser filer l'événement, comme tout le monde semble savoir le faire. Mais il revient en boucle, avec mille questions, mille doutes :Et si j’avais mal agi ? Et si c'était de ma faute ? Et si ça changeait tout ?


👉 Ce n'est pas un manque de recul. Ce n'est pas un manque de maturité. C'est un mécanisme bien réel du TOC : amplifier, répéter, vouloir comprendre à tout prix pour calmer une angoisse intérieure.


💬 Et pourtant… il y a une autre voie : Reconnaître que cet événement nous bouleverse — sans lui donner tout l'espace. Accepter qu'une pensée puisse rester sans que nous devions lui obéir. Ne pas chercher à effacer l'empreinte à tout prix, mais apprendre à vivre malgré elle.


Ce n’est pas renoncer. C’est s’alléger. C’est ouvrir une porte, un peu plus grande chaque jour, vers une vie plus libre.

Tu as le droit d'être touché par ce que tu vis. Tu as aussi le droit de ne pas tout résoudre tout de suite.


Petit rappel pour toi qui luttes en silence :Tu n’es pas défini par ce que tu ressasses. Un événement douloureux, une erreur, un doute… ne sont pas ton identité. Tu es la personne qui survit, qui cherche, qui avance — même quand l’esprit voudrait rester coincé. Et ça, c’est une force énorme.

Parfois, lâcher prise commence juste par dire :"Je vois cette pensée. Je ne suis pas obligé de la suivre. "Et ça suffit, pour aujourd'hui.

Prenons soin de nos tempêtes intérieures.


 
 
 


Il y a des jours où les pensées prennent trop de place .Des rituels qu'on ne contrôle pas vraiment. Des gestes qu’on répète, pas parce qu’on le veut… mais parce qu’on ne peut pas faire autrement.


C’est ça, vivre avec des TOC. Ce n’est pas “être maniaque” ou “aimer quand c’est bien rangé”. C’est une tempête silencieuse, souvent invisible. Et dans cette tempête, l’interaction sociale devient parfois un naufrage.


🙃 Sourire quand on doute.

🙏 Se concentrer sur une conversation pendant que son esprit répète en boucle “et si, et si, et si…”

😔 Ressortir vidé d’un moment censé être léger.


Alors, parfois, on choisit la solitude. Pas par rejet du monde. Mais parce qu’elle est douce, la solitude. Elle ne juge pas. Elle laisse la place au calme, au contrôle, à la respiration.

Mais ce choix-là n’est pas toujours compris. “Tu t’éloignes”, “tu ne viens jamais”, “t’as changé”. Non. Je me préserve. Je me soigne. Je me reconnecte.


Ce n’est pas un caprice. Ce n’est pas de l’égoïsme. C’est un acte de survie.

Et pourtant, ce n’est pas une fatalité.

Avec du soin, du soutien, de la patience. Avec des regards qui ne blessent pas. Des silences qui n’écrasent pas. Des mains tendues, pas forcées.


À ceux qui vivent ça : vous n’êtes pas seuls. À ceux qui aiment quelqu’un comme ça : votre présence douce peut tout changer.


 
 
 


Hypersensibilité, confiance et déception : quand les émotions prennent toute la place


Certaines personnes vivent les relations humaines avec une intensité que peu comprennent.

Elles aiment sans demi-mesure. Elles font confiance avec une sincérité désarmante. Elles offrent leur écoute, leur temps, leur énergie… sans rien attendre en retour — ou presque.

Mais ce "presque", c’est essentiel : elles espèrent, au fond, une forme d’écho. De la douceur. De la reconnaissance. De l’empathie. Et quand cet écho ne vient pas… la chute peut être brutale.


Pourquoi aime-t-on "trop", parfois ?


Chez Toctome, on rencontre souvent des personnes qui se reconnaissent dans ce schéma. Et ce n’est pas un hasard.

L’hypersensibilité, les troubles anxieux, ou encore les TOC peuvent amplifier le besoin de lien, le besoin de sens dans les relations. Quand on se sent souvent incompris, différent, ou submergé par ses pensées, on aspire à des connexions vraies, profondes, stables.

Alors, quand une relation semble sincère, on s’y investit totalement. On veut bien faire. On veut que l’autre se sente aimé, compris, soutenu.

Mais parfois, on donne à quelqu’un qui ne sait pas recevoir. Ou qui ne voit pas — ou ne comprend pas — la valeur de ce qui lui est offert.


Et quand la bienveillance ne revient pas ?


C’est là que ça fait mal. Quand tu tends la main… et qu’on ne la prend pas. Quand tu ouvres ton cœur… et qu’on ne le respecte pas. Quand tu donnes de la bienveillance, de l’empathie, de la confiance — et que tout ce que tu reçois, c’est du silence, de l’évitement… ou même des reproches.

Tu te demandes alors :

Ai-je été trop intense ?

Est-ce ma faute ?

Est-ce que je dérange ?

Mais la vérité, c’est que ce n’est pas toi qui es "trop".C’est peut-être simplement que l’autre n’était pas capable de recevoir tout ce que tu avais à offrir.


Aimer fort, c’est beau — mais pas au détriment de soi


Il ne s’agit pas de changer qui tu es. Il ne s’agit pas d’aimer moins, ou de devenir méfiant.

Il s’agit d’apprendre, doucement, à te choisir aussi. À ne pas tout donner si ça te vide. À poser des limites, même quand tu veux bien faire. À reconnaître que ton amour, ta confiance, ta tendresse ont de la valeur.


Tu n’es pas seul(e)


Chez Toctome, on sait que cette intensité émotionnelle peut être magnifique… mais aussi épuisante.

On est là pour t’aider à la comprendre, à l’accueillir, à mieux la vivre.

Si tu te reconnais dans ces mots, prends un instant pour respirer. Tu n’es pas "trop". Tu es juste beaucoup, dans un monde qui va souvent trop vite.



 
 
 
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