- ste-franco
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Parfois, un événement de la vie, petit ou grand, vient planter une graine dans notre esprit. Un mot de travers. Un geste mal interprété. Un détail qu'on aurait pu oublier, mais qui, avec les TOC, devient une obsession.
On se dit : "Ce n’est rien, passe à autre chose. "Mais l’esprit s’accroche. Rejoue la scène encore et encore. Analyse chaque regard, chaque intonation, chaque silence.
On voudrait laisser filer l'événement, comme tout le monde semble savoir le faire. Mais il revient en boucle, avec mille questions, mille doutes :Et si j’avais mal agi ? Et si c'était de ma faute ? Et si ça changeait tout ?
👉 Ce n'est pas un manque de recul. Ce n'est pas un manque de maturité. C'est un mécanisme bien réel du TOC : amplifier, répéter, vouloir comprendre à tout prix pour calmer une angoisse intérieure.
💬 Et pourtant… il y a une autre voie : Reconnaître que cet événement nous bouleverse — sans lui donner tout l'espace. Accepter qu'une pensée puisse rester sans que nous devions lui obéir. Ne pas chercher à effacer l'empreinte à tout prix, mais apprendre à vivre malgré elle.
Ce n’est pas renoncer. C’est s’alléger. C’est ouvrir une porte, un peu plus grande chaque jour, vers une vie plus libre.
Tu as le droit d'être touché par ce que tu vis. Tu as aussi le droit de ne pas tout résoudre tout de suite.
Petit rappel pour toi qui luttes en silence :Tu n’es pas défini par ce que tu ressasses. Un événement douloureux, une erreur, un doute… ne sont pas ton identité. Tu es la personne qui survit, qui cherche, qui avance — même quand l’esprit voudrait rester coincé. Et ça, c’est une force énorme.
Parfois, lâcher prise commence juste par dire :"Je vois cette pensée. Je ne suis pas obligé de la suivre. "Et ça suffit, pour aujourd'hui.
Prenons soin de nos tempêtes intérieures.