- ste-franco
- 21 juin
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Une voix presque chuchotée. Des mots simples, mais d’une justesse bouleversante. Ce genre de moment où l’on a l’impression d’être une silhouette de trop dans un monde trop grand. Trop rapide. Trop bruyant.
Et soudain, ces paroles sont venues mettre des mots sur ce que je n’arrivais pas à dire. Ce sentiment d’être minuscule. Transparent. De vouloir que quelqu’un, n’importe qui, nous voie vraiment. Pas pour ce qu’on fait. Pas pour ce qu’on réussit. Mais juste… pour ce qu’on est.
"In a big world / I'm just a little girl / Trying to find my place..."
Quand on vit avec des TOC, ce sentiment s’amplifie. Ce n’est pas seulement une lutte contre des pensées envahissantes ou des rituels épuisants. C’est aussi cette sensation d’être à côté. D’être trop dans un monde qui en demande toujours plus. Alors on se replie. On se tait. Et à force, on devient invisible — même à soi-même.
Mais Little Person, c’est une main tendue. Une chanson qui dit : « Tu n’es pas seul à ressentir ça. »Et rien que ça, parfois, ça peut changer quelque chose.
"Maybe someday / I'll find someone who’ll see me..."
Elle dit aussi que ce n’est pas de la faiblesse d’être sensible. Qu’il n’y a pas de honte à chercher du sens, du lien, une lumière. Et qu’on mérite de l’amour même quand on ne sait pas toujours comment s’aimer soi-même.
Chez Toctome, on veut faire résonner cette musique-là. Celle qui parle tout bas mais touche en plein cœur. Celle qui dit que même si les TOC nous isolent, on peut recréer du lien. Qu’à travers la fragilité, il y a une force incroyable : celle de continuer malgré tout.
✨ On existe. Même quand on se sent petit.
✨ On compte. Même quand personne ne nous regarde.
✨ On avance. Un jour à la fois.
Parce qu’un jour, quelqu’un vous tendra la main. Et ce jour-là, vous saurez que vous êtes toujours là.