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Une voix presque chuchotée. Des mots simples, mais d’une justesse bouleversante. Ce genre de moment où l’on a l’impression d’être une silhouette de trop dans un monde trop grand. Trop rapide. Trop bruyant.

Et soudain, ces paroles sont venues mettre des mots sur ce que je n’arrivais pas à dire. Ce sentiment d’être minuscule. Transparent. De vouloir que quelqu’un, n’importe qui, nous voie vraiment. Pas pour ce qu’on fait. Pas pour ce qu’on réussit. Mais juste… pour ce qu’on est.


"In a big world / I'm just a little girl / Trying to find my place..."


Quand on vit avec des TOC, ce sentiment s’amplifie. Ce n’est pas seulement une lutte contre des pensées envahissantes ou des rituels épuisants. C’est aussi cette sensation d’être à côté. D’être trop dans un monde qui en demande toujours plus. Alors on se replie. On se tait. Et à force, on devient invisible — même à soi-même.

Mais Little Person, c’est une main tendue. Une chanson qui dit : « Tu n’es pas seul à ressentir ça. »Et rien que ça, parfois, ça peut changer quelque chose.


"Maybe someday / I'll find someone who’ll see me..."


Elle dit aussi que ce n’est pas de la faiblesse d’être sensible. Qu’il n’y a pas de honte à chercher du sens, du lien, une lumière. Et qu’on mérite de l’amour même quand on ne sait pas toujours comment s’aimer soi-même.


Chez Toctome, on veut faire résonner cette musique-là. Celle qui parle tout bas mais touche en plein cœur. Celle qui dit que même si les TOC nous isolent, on peut recréer du lien. Qu’à travers la fragilité, il y a une force incroyable : celle de continuer malgré tout.


✨ On existe. Même quand on se sent petit.

✨ On compte. Même quand personne ne nous regarde.

✨ On avance. Un jour à la fois.


Parce qu’un jour, quelqu’un vous tendra la main. Et ce jour-là, vous saurez que vous êtes toujours là.


 
 
 
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Vivre avec un TOC (trouble obsessionnel compulsif), c’est déjà un défi au quotidien. Entre pensées intrusives, anxiété persistante, compulsions à répétition et fatigue mentale, l’énergie disponible est souvent limitée. Alors quand une relation devient source de stress, d’instabilité ou de remise en question permanente… c’est tout l’équilibre mental qui peut s’effondrer.


Les TOC ne se nourrissent pas que de nos pensées, ils se nourrissent aussi de notre environnement.


Certaines relations, même en apparence anodines, peuvent agir comme des déclencheurs ou des amplificateurs du trouble. Et cela peut prendre plusieurs formes :

Les effets concrets d’une relation toxique sur les TOC


On parle souvent des TOC comme d’un trouble purement "intérieur", mais ce serait une erreur de sous-estimer l’impact du contexte relationnel. Une relation toxique – même discrètement toxique – agit comme un catalyseur, un déclencheur, voire un amplificateur des symptômes.


Augmentation de l’anxiété de fond

La plupart des TOC reposent sur une anxiété profonde. Quand on est dans une relation instable, violente verbalement, manipulatrice ou émotionnellement imprévisible, cette anxiété devient chronique et multi source.

Tu ne redoutes plus seulement tes pensées ou tes rituels : tu redoutes aussi l’autre, ses réactions, ses silences, ses critiques. Tu es sur le qui-vive en permanence. Résultat : le cerveau cherche à se "rassurer" davantage… et les TOC redoublent d’intensité.


Renforcement des compulsions

Dans un environnement stressant, les compulsions deviennent souvent une échappatoire. Elles servent à soulager le mal-être général, pas seulement à répondre à une obsession spécifique.


  • Tu passes plus de temps à vérifier des messages ou à relire des conversations, par peur d’avoir mal agi ou dit "la mauvaise chose".

  • Tu développes de nouvelles compulsions pour "contrôler" un quotidien devenu imprévisible.

  • Tu te mets à t’excuser sans arrêt, à tout anticiper, à faire des rituels pour "éviter un conflit".

Le TOC devient un outil d’auto-apaisement face à la toxicité de la relation. Mais au lieu de t’aider, il t’enferme davantage.

Culpabilisation et perte de confiance en soi


Les relations toxiques s’accompagnent souvent de manipulations psychologiques subtiles :


  • Tu es "trop sensible"

  • Tu "inventes" ton trouble

  • Tu "fais exprès"

  • Ou pire : ton TOC serait un poids ou une excuse

À force de l’entendre, tu finis par le croire. Et cela peut profondément miner ta confiance en toi.

Tu te demandes si tu mérites d’être aidé. Tu remets en question ta légitimité à demander du soutien. Et tu t’éloignes de ceux qui pourraient t’apporter du vrai réconfort.

Épuisement mental et physique


Une relation toxique te vide de ton énergie. Elle génère des conflits, des nuits blanches, des états de tension corporelle intenses. Or, les TOC prospèrent dans l’épuisement.

Plus tu es fatigué, moins tu as les ressources mentales pour résister aux compulsions ou pour prendre du recul face aux obsessions.

Tu te retrouves dans une spirale : la relation t’épuise → ton TOC augmente → le TOC t’épuise davantage → tu deviens plus vulnérable à la toxicité relationnelle.


Isolement et dépendance

Les relations toxiques ont souvent un point commun : elles coupent leurs victimes du reste du monde.


Tu finis par :

  • Moins voir tes amis,

  • Ne plus parler de ton TOC à d’autres par honte ou peur d’être mal compris,

  • Te sentir "coincé" dans une bulle relationnelle fermée.

Cela peut te faire croire que tu n’as plus d’issue, alors qu’en réalité, il existe des ressources, des personnes prêtes à t’écouter, des professionnels qui peuvent t’aider.

En résumé :


Une relation toxique ne "crée" pas un TOC, mais elle peut l’aggraver, l’ancrer et retarder considérablement la guérison.

Le trouble obsessionnel compulsif a besoin d’un environnement stable, rassurant, non jugeant et soutenant pour que le travail thérapeutique porte ses fruits.

Et ça commence par une chose : savoir reconnaître les dynamiques qui nous font du mal.


Ce qu’une relation saine peut apporter à quelqu’un qui vit avec un TOC :


  • Du soutien (même sans tout comprendre),

  • De la patience dans les périodes de crise,

  • Une écoute sans jugement,

  • Une encouragement à suivre une thérapie ou une prise en charge adaptée,

  • Et surtout : la possibilité d’être soi-même, avec ses forces, ses fragilités et son trouble, sans honte.


S’autoriser à dire non, ce n’est pas fuir. C’est se protéger.


Ce n’est pas facile de prendre de la distance, surtout quand la relation est ancienne, familiale ou amoureuse. Mais vivre avec un TOC, c’est déjà un combat intérieur. Tu n’as pas à subir en plus des relations qui te tirent vers le bas.

Prendre soin de ta santé mentale, c’est aussi faire le tri dans tes relations. Et ce tri est légitime.


Chez TOCTOME, on t’aide à remettre les choses à leur juste place.

On parle sans tabou de ce qui alimente les TOC, y compris les relations. Tu mérites un espace où tu n’es pas "trop".

Tu mérites d’être soutenu, pas jugé.


Ressources, accompagnement et communauté : www.toctome.fr

 
 
 

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Il y a des gestes qui traversent le silence plus fort que mille mots.


Dans Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, un passage m’a bouleversé : Elle voit un homme aveugle, seul dans la foule. Alors elle prend sa main. Et elle parle.⠀Elle ne l’interroge pas. Elle ne cherche pas à comprendre. Elle lui décrit ce qu’elle voit : les odeurs, les couleurs, les vies minuscules qui palpitent autour.

« Une fleuriste rit, un enfant lèche une vitrine, le ciel est pâle comme un linge frais… »⠀Elle lui offre ce qu’elle peut : quelques secondes de clarté. Et pourtant, ce jour-là, j’ai compris que c’était elle qu’on voyait renaître.⠀Car donner, ce n’est pas toujours être fort.
C’est parfois faire danser sa propre fragilité au rythme d’une autre.
C’est dire : "je suis encore là, malgré tout."⠀Moi aussi, ce jour-là, j’ai senti quelque chose s’éveiller.Une intuition douce : qu’aider les autres, c’est parfois allumer une lumière qu’on avait oubliée en soi. Qu’on peut avoir le cœur fêlé, et offrir quand même de la chaleur.⠀
Chez Toctome, beaucoup d’entre nous vivent cela.
Avec nos doutes, nos tempêtes intérieures, nos TOCs qui débordent…Mais aussi cette force invisible : celle de vouloir tendre la main. Non pas pour sauver, mais pour accompagner. Et dans ce mouvement-là, quelque chose se recolle aussi, en nous.⠀
Peut-être que c’est ça, l’amour vrai :Un geste simple, offert sans bruit. Une présence, même tremblante, qui dit :"Je ne te guéris pas. Mais je suis là. Et je te vois."⠀

 
 
 
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