top of page

Et si, en tendant la main, on réparait une partie de soi ?


ree

Il y a des gestes qui traversent le silence plus fort que mille mots.


Dans Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, un passage m’a bouleversé : Elle voit un homme aveugle, seul dans la foule. Alors elle prend sa main. Et elle parle.⠀Elle ne l’interroge pas. Elle ne cherche pas à comprendre. Elle lui décrit ce qu’elle voit : les odeurs, les couleurs, les vies minuscules qui palpitent autour.

« Une fleuriste rit, un enfant lèche une vitrine, le ciel est pâle comme un linge frais… »⠀Elle lui offre ce qu’elle peut : quelques secondes de clarté. Et pourtant, ce jour-là, j’ai compris que c’était elle qu’on voyait renaître.⠀Car donner, ce n’est pas toujours être fort.
C’est parfois faire danser sa propre fragilité au rythme d’une autre.
C’est dire : "je suis encore là, malgré tout."⠀Moi aussi, ce jour-là, j’ai senti quelque chose s’éveiller.Une intuition douce : qu’aider les autres, c’est parfois allumer une lumière qu’on avait oubliée en soi. Qu’on peut avoir le cœur fêlé, et offrir quand même de la chaleur.⠀
Chez Toctome, beaucoup d’entre nous vivent cela.
Avec nos doutes, nos tempêtes intérieures, nos TOCs qui débordent…Mais aussi cette force invisible : celle de vouloir tendre la main. Non pas pour sauver, mais pour accompagner. Et dans ce mouvement-là, quelque chose se recolle aussi, en nous.⠀
Peut-être que c’est ça, l’amour vrai :Un geste simple, offert sans bruit. Une présence, même tremblante, qui dit :"Je ne te guéris pas. Mais je suis là. Et je te vois."⠀

 
 
 

Comentários


bottom of page