De l’autre côté du miroir, il y a toi
- ste-franco
- 17 juin
- 2 min de lecture

"Tu ne seras pas toujours aimée, Alice..."Et si ces mots étaient le début d’une prise de conscience essentielle ?Et si, derrière cette phrase déroutante, se cachait une vérité que notre santé mentale ne peut plus se permettre d’ignorer ?
Dans ce dialogue entre Alice et le lapin blanc – adaptation poétique d’un univers déjà troublé – on découvre ce que beaucoup d’entre nous ont mis longtemps à comprendre :💔 que l’amour des autres ne suffira jamais à guérir nos blessures si nous n’apprenons pas à nous aimer nous-mêmes.
“Et si tu ne t’aimes pas au moins un peu… les fléchettes envenimées des gens deviendront mortelles et te détruiront.”
Cette phrase, douloureusement juste, illustre un phénomène bien connu en santé mentale : la fragilité intérieure. Lorsqu’on se sent vide de toute valeur propre, chaque remarque, chaque rejet, chaque silence peut devenir une attaque.
C’est dans cette faille que le mal-être s’enracine. Dans cette attente silencieuse d’être enfin aimé “comme il faut”, alors qu’au fond, on ne sait même plus ce que signifie être là pour soi.
Dans les troubles obsessionnels compulsifs, cette dynamique est souvent exacerbée. Les TOC peuvent être nourris par une peur intense de mal faire, d’être mauvais, dangereux, insuffisant. Et quand on ne s’aime pas, ou si peu, cette peur prend toute la place : elle dicte nos pensées, nos gestes, nos rituels.
“J’éviterai de t’aimer tant que tu n’auras pas appris à t’aimer toi-même…”
Ce que dit ici le lapin blanc, ce n’est pas un rejet. C’est un miroir tendu. C’est une invitation à se choisir. À arrêter d’attendre que l’extérieur répare ce que seul l’intérieur peut réellement apaiser.
Apprendre à s’aimer, ce n’est pas devenir narcissique. C’est reconnaître qu’on mérite d’exister, de respirer, de ressentir… sans devoir en permanence mériter la place qu’on occupe.
C’est se créer un cocon, un abri mental, qui nous protège des coups de vent de la vie. C’est offrir à son esprit la tendresse dont il a besoin pour survivre… puis fleurir.
Chez Toctome, on croit profondément que parler de santé mentale, c’est aussi parler d’amour de soi. Pas l’amour parfait. Pas celui des grands discours. Mais celui qui se construit, pas à pas, entre vulnérabilité, courage… et soin.
Et toi, t’es-tu déjà demandé si tu te regardais avec les yeux d’un ami ?
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