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Les manies de Morgane

ou les tocs expliqués aux enfants


  • Un livre pour sensibiliser au toc (trouble obsessionnel compulsif)

  • Rédigé sous forme de journal intime, à hauteur d’enfant

  • Rédigé en partenariat avec l’association Tocs Passerelles


Voici le journal de Morgane, une fille de 11 ans presque pareille à toutes les autres. Elle lui raconte tout de ses journées, entre école, copines et famille. Surtout, elle lui confie sa difficulté de vivre avec cette chose qui lui gâche la vie et qu’elle ne peut pas encore nommer: un «toc». Écrit directement à la première personne, ce cahier dessine la réalité du trouble obsessionnel compulsif à hauteur d’enfant. Destiné à toute personne désireuse de s’informer, il a pour but de sensibiliser à cette thématique, afin de mieux comprendre et d’accompagner dans leur quotidien les enfants comme Morgane.



“I’m sooo OCD (1)” Et autres mythes communs au sujet des troubles obsessionnels compulsifs

Article original : “I’m soooo OCD” & Other Common Myths About Obsessive Compulsive Disorder International OCD Foundation Traduction : Bénévoles de l'AFTOC (aftoc38@laposte.net) pour 1ère publication ds le n°89 du "Défi Émotionnel" (revue AFTOC) en juillet 2019.

MYTHE : Nous avons tous “un petit T.O.C.” par moment. FAIT : Le T.O.C. n’est ni un caprice de la personnalité ni un trait de caractère – c’est un problème de santé mentale bien réel qui affecte environ 2 à 3 millions d’adultes et un demi-million de jeunes, rien qu’aux États-Unis. Alors que beaucoup de gens peuvent avoir un trait de caractère obsessionnel ou compulsif, le T.O.C. (qui signifie “trouble obsessionnel compulsif”) est une vraie maladie, et les personnes diagnostiquées ne peuvent tout simplement pas arrêter ces obsessions et compulsions. Des recherches ont montré queleurs cerveaux sont câblés différemment des cerveaux des personnes sans T.O.C., et dans ces conditions, le T.O.C. influence fortement leurs pensées et leurs actions. MYTHE : Le T.O.C. faut pas en faire toute une histoire, les gens ont juste besoin de se détendre un peu et d’arrêter d’y penser. FAIT : Avoir un T.O.C. n’est pas juste une réaction excessive au stress de la vie. Bien que les situations stressantes puissent aggraver la situation des personnes atteintes de T.O.C., elles n’en sont pas la cause. Les personnes atteintes de T.O.C. doivent faire face à une anxiété sévère, souvent invalidante, causée par tout un tas de choses appelées “obsessions”. Ce niveau extrême d’inquiétude et de peur peut être tellement accablant qu’il nuit à leur capacité de fonctionner. Pour tenter de surmonter cette anxiété, les personnes souffrant de T.O.C. réalisent des “compulsions” (aussi appelées rituels), qui sont des actions ou des comportements spécifiques. Ces compulsions ne sont pas des activités qu’une personne atteinte de T.O.C. fait parce qu’elle le souhaite, mais plutôt parce qu’elle s’en sent obligée pour apaiser ses craintes. Les T.O.C. ne relèvent pas de la logique : il s’agit d’anxiété et de comment se soulager face à cette anxiété.

MYTHE : Le T.O.C. c’est uniquement se laver les mains, nettoyer et être propre. FAIT : Les éléments déclencheurs liés à la propreté et les symptômes liés au lavage ne représentent qu’une petite partie de ce qui arrive dans la gamme des T.O.C. Les personnes atteintes de T.O.C. peuvent avoir des obsessions liées à un grand nombre de choses, de la peur de perdre le contrôle, à celle de blesser les autres, ou des pensées sexuelles non désirées, et beaucoup d’autres choses encore. De même, l’anxiété engendrée par ces obsessions peut être atténuée par différentes compulsions, telles que celles relatives à la “vérification” (par exemple, vérifier qu’une porte est bien fermée à clef ou vérifier à plusieurs reprises que le four est éteint), à la “répétition” (par exemple, faire la même action ou le même rituel encore et encore, pour être sûr que cela a été fait “correctement”), ou au “comptage” (par exemple, faire des choses un certain nombre de fois, ou compter des éléments jusqu’à certaines valeurs).

MYTHE : Les personnes atteintes de T.O.C. sont juste “bizarres”, “névrosées” ou “dingos”, et il n’y a pas d’espoir qu’elles aient jamais une vie fonctionnelle et heureuse.

FAIT : Avec un traitement adapté, il est très possible pour les personnes atteintes de T.O.C. de mener une vie productive et bien remplie. Beaucoup de gens réagissent positivement à la thérapie comportementale et/ou aux médicaments. Plus précisément, l’Exposition avec Prévention de la Réponse (EPR) est considérée comme le traitement de premier choix du T.O.C. En outre, des médicaments (tels que les antidépresseurs du type ISRS(2)) peuvent également être recommandés pour les personnes souffrant de T.O.C. La thérapie familiale peut également être très bénéfique, car les membres de la famille (dont les parents, les frères et sœurs et les conjoints) jouent souvent un rôle majeur dans le rétablissement. Enfin, de nombreuses personnes rapportent que les groupes de parole et de soutien sont très utiles. Les groupes de soutien offrent aux personnes atteintes de T.O.C. un lieu sûr et de compréhension pour se sentir moins seul, ainsi que pour apprendre à leurs pairs et de leurs pairs. Les personnes atteintes de T.O.C. utilisent une ou plusieurs de ces options pour les aider à gérer leur T.O.C., ainsi que le soutien et la compréhension de leurs proches. Comment puis-je aider ?

• La stigmatisation est l’un des plus gros problèmes auxquels sont confrontées les personnes atteintes de T.O.C., mais souvent, les gens ne se rendent pas compte que leurs paroles ou leurs actions stigmatisent ou banalisent la souffrance de ceux qui souffrent de T.O.C. La prochaine fois que vous entendrez quelqu’un parler du TOC de façon légère (3), engagez la conversation avec lui ou avec elle sur ce qu’est réellement un T.O.C. et pourquoi ce qu’il dit est inexact et est une forme de mépris du malade. • Renseignez-vous sur le T.O.C. et travaillez pour sensibiliser votre entourage, même si vous vous sentez à l’aise. • Visitez le site internet de l’AFTOC www.aftoc.org (4) ou suivez le compte Twitter de l’AFTOC @AFTOC1. Article original : “I’m soooo OCD” & Other Common Myths About Obsessive Compulsive DisorderInternational OCD Foundation

Traduction : Bénévoles de l'AFTOC (aftoc38@laposte.net) pour 1ère publication ds le n°89 du "Défi Émotionnel" (revue AFTOC) en juillet 2019. Notes de bas de pages 1 NdT : En anglais l’expression "I’m sooo OCD" est passée dans le langage courant et permet en auto-dérision de dénoter son propre trait de caractère porté de manière un peu maniaque au rangement et à la propreté. Cette expression dénature le sens véritable du mot ‘OCD’ qui lui caractérise une vraie pathologie. Impossible à traduire en français, c’est pourquoi nous l’avons laissé en anglais. 2 NdT : Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine. 3 NdT : “La prochaine fois que vous entendrez quelqu’un dire qu’il est ‘sooo OCD’” dans la version américaine de l’article. 4 NdT : Dans la version anglaise, le(a) lecteur(rice) est invité(e) à consulter le site internet de l’IOCD, et à suivre les comptes Facebook et Twitter de l’IOCD

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